Tu le sais peut-être déjà, mais Margherita Gabbiani, ce n’est pas mon vrai nom.

Enfin, Margherita est mon vrai prénom, mais Gabbiani est un pseudonyme que j’ai choisi quand j’ai décidé de publier mon premier roman en 2020 (C’est juste un collègue, à l’époque en auto-édition !). Margherita Gabbiani est donc ce qu’on appelle mon “nom de plume”.

J’ai longtemps hésité avant de savoir si j’utiliserais un nom d’auteur ou mon vrai nom. En fin de compte, j’ai opté pour un pseudo, pour plusieurs raisons.

Déjà, je n’étais pas du tout sûre de ce que la publication allait donner ! Jamais au grand jamais je n’aurais imaginé que ma petite histoire, écrite sur une impulsion pour un concours Fyctia, allait m’emmener là où j’en suis aujourd’hui. J’étais en fait à peu près certaine que j’allais sortir mon livre, recevoir des critiques moyennes mais sans plus, vendre 10 exemplaires à ma famille et mes proches, trouver ça cool d’avoir réalisé mon rêve d’enfant, puis retourner à ma vie sans que rien ne change.

Comme quoi, la vie réserve parfois de belles surprises… :’)

Ensuite, il faut savoir que l’écriture a toujours été mon jardin secret. Avant de m’inscrire sur des plateformes d’écriture en ligne, je n’avais jamais rien fait lire de ce que j’écrivais. À personne. Même pas à mes ami.e.s ou ma famille. SURTOUT pas à eux !
J’avais un gros complexe, en plus d’un gros syndrome de l’imposteur. Mes premiers lecteurs ont été virtuels, des personnes que je ne connaissais pas “en vrai”. J’ai toujours trouvé ça beaucoup plus facile, de recevoir les avis d’inconnu.e.s plutôt que de personnes de mon entourage !

En plus de ça, écrire de la romance n’a pas été le plus facile à assumer au début. Les gens ont appris que j’avais écrit un livre, ça sortait de nulle part, puis attend, une histoire d’amour ? Avec des scènes olé olé ? Utiliser un pseudo était une bonne façon de me cacher au début, même si les gens ont vite fait le rapprochement (il faut dire que mon prénom n’est pas si commun 😂).

Puis, pour une férue de littérature comme moi (coucou la fac de Lettres), utiliser un nom de plume, ça a toujours semblé cool. Beaucoup de grands écrivains que j’admire (mes “gens morts”, comme je les appelais pendant mes années d’étude xD) utilisaient des pseudos pour écrire. Je trouve ça élégant, en un sens. Il y a cet alter égo que j’ai créé, ce moi écrivain, qui est à la fois moi et puis autre chose.

C’est un peu ma marque de fabrique, la personnalisation de ma passion, mon côté artiste, le vaisseau-mère de tous les personnages qui vivotent dans ma tête en permanence (ça y est, cet article part en vrille).

Bon, il y a peut-être encore aussi, une toute partie de moi, celle qui malgré ses 3 romans publiés, a toujours du mal à s’appeler “écrivain” ou “auteur”, qui se dit que c’est confortable, un nom de “scène”. Un petit cocon protecteur, une compartimentation de ce que je suis et ce que je fais qui me rassure quand je doute.

Bref, aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir pris un pseudonyme d’écriture.
Et j’espère qu’il continuera à exister encore longtemps !

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